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L’interactif, une terminologie informatique

Narration numérique et interactivité

L'interactif, comme stratégie communicationnelle

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POUR SAVOIR PLUS

Ainsi, dans la lignée du web 2.0, Racontr offre la possibilité, à tous, de créer tout type de storytelling interactif, sans nécessiter de connaissances techniques.

Elle suppose notamment d'abandonner des structures narratives classiques pour une délinéarisation du récit. Ces schémas narratifs plus complexes peuvent prendre différentes formes : à embranchements, concentriques, parallèles, élastiques...

L'interactivité permet alors une immersion plus profonde.

 

Le secteur du jeu vidéo profite largement des possibilités de l'interactivité, au point que le terme « point & click », qui désigne simplement un type d'interactivité (le fait de pointer et cliquer sur un objet avec sa souris), qualifie aujourd'hui aussi un type de jeu vidéo.


Le studio Telltale Games base son succès sur ce type de jeux avec par exemple The Walking Dead, The Wolf Among Us ou Games of Thrones. Ici, l'histoire demeure relativement linéaire et la possibilité du choix est avant tout illusoire : le joueur choisit agit essentiellement dans le choix de dialogues et de certaines actions qui n'influent que peu sur le déroulement de l'histoire. Pourtant, cela fonctionne, car ces choix donnent au joueur le sentiment d'être responsable des événements à venir. L'immersion est aussi facilitée, puisque nos décisions participent à la création de la personnalité du personnage incarné. (Source : Illusions, Interactivity, and 'The Wolf Among Us')

 

Tous les format du storytelling (web documentaires, long-forms, serious games... ) incluent aujourd'hui de l'interactivité, qu'elle soit simple ou plus poussée.

Dans le cas du webdocumentaire, elle vise là aussi à conserver l'attention du spectateur, l'engager et lui laisser le choix de son propre parcours à travers l'histoire racontée. On peut par exemple citer Rwanda, 20 ans après ou bien Gare du nord, réalisés à l'aide de l'outil Racontr.



Tous les web-

documentaires ne

nécessitent pourtant pas

une non-linéarité pour être réussis. Alma, par exemple, fonctionne avec une

structure plus tradition-

nelle, mais toujours de l'interactivité.

L'idée d'intégrer le récepteur dans la narration n'est pourtant pas nouvelle, c'est ce qui a fait le succès des « Livres dont vous êtes le héros », la technologie permet simplement de faciliter et augmenter ces possibilités.


 L'idée d'intégrer le récepteur dans la narration n'est pourtant pas nouvelle, c'est ce qui a fait le succès des « Livres dont vous êtes le héros », la technologie permet simplement de faciliter et augmenter ces possibilités.


Les individus peuvent d'ailleurs eux-mêmes produire leurs propres médias

L'idée d'intégrer le récepteur dans la narration n'est pourtant pas nouvelle, c'est ce qui a fait le succès des « Livres dont vous êtes le héros », la technologie permet simplement de faciliter et augmenter ces possibilités.



- Chapitre 3 -

Narration numérique et interactivité

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 L'interactivité relève alors de la convergence de nouvelles méthodes de communication avec des nouvelles technologies pour transformer nos modes de communication.

Dans ce cadre, et encore davantage au vu des nouveaux usages web, caractérisés par le succès croissant des supports tactiles tels que les smartphones ou les tablettes, l'interactivité est nécessaire afin de garder l'utilisateur attentif. Le temps de consultaton moyen d'une page web se compte en secondes, pour retenir le visiteur, il faut l'impliquer, l'obliger à interagir avec le support, susciter son intérêt et lui donner l'impression que l'objet a été réalisé en pensant à lui. (Source : What You Think You Know About the Web is Wrong, TIME)

Les expériences semblent interactives puisque l'utilisateur a le choix, mais il ne fait que suivre un des chemins programmés par les créateurs de l'objet. (Le Langage des Nouveaux Médias – The Language of New Media, MIT Press, 2001, Lev Manovich)

 

L'interactivité est toutefois un des principes centraux du web 2.0 qui se distingue par la place accordée à l'utilisateur et qui vise à permettre, à tous, de contribuer sans compétences informatiques nécessaires. Le web 2.0 voit ainsi des amateurs participer, proposer leur propre contenu, et interagir. Le modèle traditionnel de communication de masse « one-to-many » est ici remplacé par deux modes d'échanges, existant simultanément : « one-to-one », les communications avec une autre personne en temps réel sont rendues possibles par le biais d'applications de messagerie ; et « many-to-many », le contenu d'amateurs, publié instantanément et sans régulation immédiate, est accessible à tous. Les individus peuvent d'ailleurs eux-mêmes produire leurs propres médias

Dans le cadre des nouveaux médias, notamment, elle suppose un renversement de la place du public, qui n'est plus simplement récepteur mais acteur, à des degrés divers. Il s'agit là d'une différence essentielle par rapport aux médias de masse, souvent caractérisés par la passivité du public. Au contraire, l'objectif est ici un échange entre les objets et les utilisateurs. Ce que le média produit dépend de l'apport de l'utilisateur. L'ancien « récepteur » devient alors d'une certaine manière responsable du contenu, puisqu'il l'influence à travers ses actions. Cela sous-entend entre autres l'idée que chaque expérience « interactive » diffère pour chaque utilisateur, puisque chacun y répondra différemment.

 

On peut pourtant nuancer ce propos : l'interactivité propose certes à l'utilisateur de participer à la construction de sa propre expérience, mais le choix n'est qu'illusoire.

L'interactivité n'est généralement qu'une illusion par laquelle l'utilisateur peut seulement interagir avec des choix qui ont déjà été programmés à l'avance dans un objet dit « interactif ». 



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« Interactif : Se dit d'un support de communication favorisant un échange avec le public : Émission, exposition, livre interactifs. (Larousse) 



- Chapitre 2 -

L'interactivité enrichit les innovations technologiques mais elle est également une stratégie communicationnelle. Elle promeut le fait de placer l'utilisateur au cœur des préoccupations.



L'interactif, comme stratégie communicationnelle

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Faculté d'échange entre l'utilisateur d'un système informatique et la machine par l'intermédiaire d'un terminal doté d'un écran de visualisation(Larousse)


L'apparition de ce terme correspond à un tournant de l’informatique : la cybernétique,   qui réfléchit aux idées de communication entre homme et machine et envisage la possibilité d'un dialogue entre les deux. On peut y associer les débuts d'un imaginaire durable de l'« homme artificiel » et le développement de théories de communication tant avec les hommes qu'avec les machines. (Source : L’interactivité : une définition introuvable, Catherine Guéneau)


Dès 1960, J. C. R. Licklider, aujourd'hui qualifié de « pionnier de l'informatique », prédit l'informatique interactive avec Man-Computer Symbiosis, article au sein duquel il souligne le besoin d'une interaction simplifiée entre les ordinateurs et les utilisateurs.


Visionnaire, il imagine aussi, pour la première fois, un réseau mondial d'ordinateurs.


Cependant, l'interactivité y jouant un rôle important, c'est lors des débuts de l'ouverture de l'informatique au grand public que l'on constate réellement l'apparition de l'interactivité. Il s'agit d'une deuxième grande période de l'histoire de l'informatique, celle des micro-ordinateurs et ordinateurs personnels, qui permettent d'élargir le champ de diffusion de l'informatique dans la société.


En effet, pour intéresser le non-spécialiste et attirer le grand public, l'informatique doit être plus ludique et accessible que ce qu'elle est alors. Parmi les figures emblématiques de l'époque, on retient notamment Douglas Engelbart et sa célèbre présentation de 1968, rétroactivement   nommée The Mother of All Demos, durant laquelle il introduit une première version d'une souris et d'une interface graphique, afin de faciliter l'interaction entre la machine et l'usager.


Par la suite, durant les années 70, l'interface gagne en importance, jouant le rôle  d'intermédiaire entre machine et utilisateur, entre autres par le biais de l'invention de systèmes d'exploitation plus conviviaux.


Des périodes plus récentes de l'informatique ont également mis en avant l'intéractivité. Ainsi, l’essor du multimédia, durant les années 90, a vu le succès commercial de nombreux produits dits « interactifs », à travers divers outils technologiques (jeu vidéo CD-ROM, bornes...) destinés au divertissement.


L'arrivée d'Internet a prolongé la notion d'interactivité, l'utilisateur effectue constamment des actions sur des éléments, ce qui entraîne d'autres actions : rollovers, sites web en flash, jeux vidéo, hypertexte, appareil de saisie (clavier, souris)...


Néanmoins, l'interactivité ne peut être définie uniquement par les dispositifs technologiques qui la mettent en œuvre et qu'elle enrichit, elle est aussi caractérisée par son rapport avec le public.


Dans le domaine de l'art, par exemple, nombreuses ont été les expérimentations, à travers l'histoire, pour une implication accrue du public, comme la culture du théâtre de rue. Désormais, les arts interactifs composent une part importante des arts numériques.

Les nouveaux usages du web :

- Chapitre 1 -

L’interactif, une terminologie informatique

Dans la langue française, l'« interactivité » provient en premier lieu du vocabulaire informatique et s'est par la suite étendue à d'autres sphères, liées à la communication.



l'interactivité

Le storytelling, un outil du web interactif

Le storytelling, une pratique ancestrale

Le storytelling comme mode d'expression

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L'interactivité est donc aujourd'hui une composante essentielle des nouveaux usages du web, en particulier en ce qui concerne les nouveaux médias et le storytelling ; et Racontr permet à tous ses utilisateurs de profiter pleinement et facilement des avantages de la narration numérique.

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Chapitre 3

Conclusion

Chapitre 2

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L'interactivité semble être une caractéristique essentielle des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) et, en particulier, des nouveaux usages du web. Mais que signifie vraiment l'interactivité ? Il s'agit avant tout d'un terme provenant de l'informatique, alors qu'est-ce qui explique son succès, au sein des nouvelles technologies, auprès des utilisateurs, et quel est son apport ?

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Interview de Dominique Cardon, sociologue

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